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En 1961, le CPA est dissout. Seule demeure à Bremgarten, en RFA, la Compagnie de commandos parachutistes de l'air (CCPA), qui à son tour se transforme en 1965, en Escadron de protection.
Cette même année, à Nîmes est crée l'EFCA (Escadron des fusiliers commandos de l'air), pour assurer la formation des spécialistes de la protection. L'EFCA, devient ensuite l'escadron de sfusiliers commandos d'intervention 2.318 (EFCI), qui garde cette appellation jusqu'au 1er juillet 1976, date à laquelle est crée (toujours à Nîmes), le groupement de sfusiliers commandos de l'air 3.318 (GFCA). Le 1er mars 1978, le GFCA prend le numéro 301.
Constitué comme un grand commandement le 5 avril 1979 et doté d'un état-major, le GFCA est désormais responsable de la définition et de la mise en application de la mission de protection de l'Armée de l'air ainsi que la définition et de l'expérimentation des équipements et matériels spécifiqques liés à cette protection. A ce titre, il est donc directement subordonné à l'Etat-major de l'Armée de l'air par intermédiaire du sous-chef opérations. En outre, il est chargé de l'instruction spécialisée (initiale et de perfectionnement) de l'ensemble du personnel fusilier commando et maître de chien, ainsi que sa gestion et de son administration. C'est sous cet aspect que le GFCA, commandé par un général depuis 1987, organise aujourd'hui son action. Il regroupe plus de soixante unités dont la plus importante, basée à Nîmes, est le Groupement d'instruction et d'intervention des commandos de l'air (GIICA).
Cette même année, à Nîmes est crée l'EFCA (Escadron des fusiliers commandos de l'air), pour assurer la formation des spécialistes de la protection. L'EFCA, devient ensuite l'escadron de sfusiliers commandos d'intervention 2.318 (EFCI), qui garde cette appellation jusqu'au 1er juillet 1976, date à laquelle est crée (toujours à Nîmes), le groupement de sfusiliers commandos de l'air 3.318 (GFCA). Le 1er mars 1978, le GFCA prend le numéro 301.
Constitué comme un grand commandement le 5 avril 1979 et doté d'un état-major, le GFCA est désormais responsable de la définition et de la mise en application de la mission de protection de l'Armée de l'air ainsi que la définition et de l'expérimentation des équipements et matériels spécifiqques liés à cette protection. A ce titre, il est donc directement subordonné à l'Etat-major de l'Armée de l'air par intermédiaire du sous-chef opérations. En outre, il est chargé de l'instruction spécialisée (initiale et de perfectionnement) de l'ensemble du personnel fusilier commando et maître de chien, ainsi que sa gestion et de son administration. C'est sous cet aspect que le GFCA, commandé par un général depuis 1987, organise aujourd'hui son action. Il regroupe plus de soixante unités dont la plus importante, basée à Nîmes, est le Groupement d'instruction et d'intervention des commandos de l'air (GIICA).
Le Groupement des fusiliers commandos de l'air:
MISSIONS AUX QUATRE COINS DE GLOBE:
MISSIONS AUX QUATRE COINS DE GLOBE:
Le Groupement des fusiliers commandos de l'air est l'héritier des traditions des premières formations parachutistes nées dans l'Armée de l'air. Il vaille avec vigilance sur la richesse de
son passé. Mais au-delà de ses traditions, c'est aussi résolument tourné vers l'avenir que le GFCA aborde ses différentes missions aux quatre coins du globe. Le soleil ne se couche jamais sur le GFCA.
son passé. Mais au-delà de ses traditions, c'est aussi résolument tourné vers l'avenir que le GFCA aborde ses différentes missions aux quatre coins du globe. Le soleil ne se couche jamais sur le GFCA.
Avt F. Longuepée
L'intervention: le GFCA est chargé de mettre en oeuvre les éléments humains et matériels nécessaires à la protection des dispositifs de l'Armée de l'air, qu'il s'agisse d'éléments déployés sur le terrain ou de renforcements des protections préexistantes sur les bases. Cette intervention s'applique en métropole comme en outre-mer, c'est-à-dire partout où l'Armée de l'air française est présente. C'est à l'Escadron de protection et d'intervention (EPI), que revient cette mission. Pour cela un élément aéroporté est en
permanence tenu en alerte.
L'évaluation: le GFCA est chargé d'assurer l'évaluation des mesures de protection exercées sur les
points sensibles de l'Armée de l'air. Cette mission permet de contrôler et d'adapter en permanence les
systèmes de protection appliqués sur les bases aériennes en liaison étroite avec les régions aériennes.
L'expérimentation des matériels: le GFCA se voit périodiquement confier l'expérimentation de matériels nouvaux et parfois aussi de procédures nouvelles. Cette mission essentielle permet au niveau de l'Armée de l'air toute entière, de gagner en efficacité, en testant de façon pratique matériels et méthodes. En dehors de ces quatre missions prépondérantes, le GFCA participe ponctuellement à des actions effectuées dans le cadre de la protection civile et de la défense de l'environnement: durant la période estivale, un détachement est, par example, envoyé en Corse pour participer à la lutte conter les feux de forêt. Pour tester les dispositifs "anti-évasion" équipant les nouveaux établissemments pénitentiaires, le ministère de la Justise a fait appel à un détachement de l'EPI...
permanence tenu en alerte.
L'évaluation: le GFCA est chargé d'assurer l'évaluation des mesures de protection exercées sur les
points sensibles de l'Armée de l'air. Cette mission permet de contrôler et d'adapter en permanence les
systèmes de protection appliqués sur les bases aériennes en liaison étroite avec les régions aériennes.
L'expérimentation des matériels: le GFCA se voit périodiquement confier l'expérimentation de matériels nouvaux et parfois aussi de procédures nouvelles. Cette mission essentielle permet au niveau de l'Armée de l'air toute entière, de gagner en efficacité, en testant de façon pratique matériels et méthodes. En dehors de ces quatre missions prépondérantes, le GFCA participe ponctuellement à des actions effectuées dans le cadre de la protection civile et de la défense de l'environnement: durant la période estivale, un détachement est, par example, envoyé en Corse pour participer à la lutte conter les feux de forêt. Pour tester les dispositifs "anti-évasion" équipant les nouveaux établissemments pénitentiaires, le ministère de la Justise a fait appel à un détachement de l'EPI...
La missions du GFCA se présente sous quatre aspects distincts: l'instruction, l'intervention, l'évaluation et l'expérimentation des matériels. Il assure lui-même l'instructionb de son personnel d'encadrement; personnel d'active et officiers de réserve, appelés du contingent.
L'instruction: l'Escadron de formation des fusiliers commandos et maître chien (EFFCMC) est chargé de la formation professionnelle de l'ensemble des cadres des fusiliers commandos de l'air. Parmi les stagiaires de l'EFFCMC se trouvent des officiers d'active, des élèves officiers de réserve appelés, des sous-officiers, des cadres de pays étrangers (généralement francophones), ainsi que des élèves venant suivre une formation plus spécifique (chefs de station hertzienne, etc...). La durée des différents stages proposés, varie d'une semaine à dix mois.
Le Centre d'instruction des fusiliers commandos (GIFC) a, pour sa part, la charge de l'instruction militaire des appelés du contingent. Ces appelés sont orientés vers la specialité de fusilier commando ou de maîter de chien. Il existe quatre de ces centres: un par région aérienne. Celui de la 4e Région aérienne se trouve bien évidemment sur la base de Nîmes Courbessac.D'autre part, le GFCA, qui est une unité aéroportée, doit à ce titre assurer une instruction spécialisée en la matière.
L'EFFCMC, comme le CIFC est coiffé par le bureau "instruction" du GIICA dont la fonction est aussi de suivre l'élaboration, la réalisation et l'évolution des programmes. Il assure en outre l'organisation des différents stages et le suivi de l'instruction.
L'instruction: l'Escadron de formation des fusiliers commandos et maître chien (EFFCMC) est chargé de la formation professionnelle de l'ensemble des cadres des fusiliers commandos de l'air. Parmi les stagiaires de l'EFFCMC se trouvent des officiers d'active, des élèves officiers de réserve appelés, des sous-officiers, des cadres de pays étrangers (généralement francophones), ainsi que des élèves venant suivre une formation plus spécifique (chefs de station hertzienne, etc...). La durée des différents stages proposés, varie d'une semaine à dix mois.
Le Centre d'instruction des fusiliers commandos (GIFC) a, pour sa part, la charge de l'instruction militaire des appelés du contingent. Ces appelés sont orientés vers la specialité de fusilier commando ou de maîter de chien. Il existe quatre de ces centres: un par région aérienne. Celui de la 4e Région aérienne se trouve bien évidemment sur la base de Nîmes Courbessac.D'autre part, le GFCA, qui est une unité aéroportée, doit à ce titre assurer une instruction spécialisée en la matière.
L'EFFCMC, comme le CIFC est coiffé par le bureau "instruction" du GIICA dont la fonction est aussi de suivre l'élaboration, la réalisation et l'évolution des programmes. Il assure en outre l'organisation des différents stages et le suivi de l'instruction.
Quatre missions phares
Le groupement des fusiliers commandos de l'air (GFCA), dont l'Etat-major est implanté sur la base de Nîmes
Courbessac est l'héritier des premières toupes parachutistes de l'Armée de l'Air. Unité aéroportée, il assure sa mission aux quatre coins du globe: défense ou renforcement de la protection des points sensibles del'Armée de l'air, évaluation des potentiels défensifs, expérimentation des matériels, formation de ses personnels. Maître d'oeuvre de la protection, le GFCA poursuit sa mission partout où l'Armée de l'air française est présente.
Le 12 mars 1956, l'Armée de l'air crée le groupement des commandos parachutistes de l'air 541 (GCPA). Cette unité,forte de 5 commandos représente avec succès l'Armée de l'air dans les opérations au sol de la guerre d'Algérie. Sa valeur au combat lui vaut l'attribution d'un drapeau le 3 février 1959.
Courbessac est l'héritier des premières toupes parachutistes de l'Armée de l'Air. Unité aéroportée, il assure sa mission aux quatre coins du globe: défense ou renforcement de la protection des points sensibles del'Armée de l'air, évaluation des potentiels défensifs, expérimentation des matériels, formation de ses personnels. Maître d'oeuvre de la protection, le GFCA poursuit sa mission partout où l'Armée de l'air française est présente.
Le 12 mars 1956, l'Armée de l'air crée le groupement des commandos parachutistes de l'air 541 (GCPA). Cette unité,forte de 5 commandos représente avec succès l'Armée de l'air dans les opérations au sol de la guerre d'Algérie. Sa valeur au combat lui vaut l'attribution d'un drapeau le 3 février 1959.